Aller au contenu principal

Ludovic FERON

Directeur / Direction du pilotage stratégique des infrastructures immobilières / Marne-la-Vallée

Veiller à ce que tous les usagers de l’Université Gustave Eiffel puissent, aujourd’hui comme demain, étudier, enseigner, chercher ou travailler dans des locaux adaptés à leurs besoins et conformes aux directives économiques ou environnementales en vigueur : telle est la mission de Ludovic Feron, responsable de la Direction du pilotage stratégique des infrastructures immobilières (DPS2I).

Se surprendre à découvrir de nouvelles compétences.

Publié le

Comment faire cohabiter plus de 16 300 étudiants, un bon millier de chercheurs et d’enseignants et environ 1 600 personnels d’appui et de soutien dans une cinquantaine de bâtiments qui s’étendent sur 225 000 m² et cinq régions différentes ? Ce qui ressemble à un casse-tête constitue l’ordinaire de Ludovic Feron, directeur de la DPS2I. « L’engagement personnel pour venir travailler dans une structure comme celle-ci, alors qu’il y a pléthore d’autres emplois sur le marché, repose sur une envie forte de contribuer à œuvrer au service public » explique-t-il d’emblée avant de préciser la nature de ses fonctions. « La DP2SI vient compléter l’aspect surintendance de la direction immobilière à proprement parler, sur les volets de prospection stratégique liées au schéma directeur immobilier. Cela concerne toutes les relations avec les territoires, l’enseignement supérieur, la recherche, ainsi que tous les liens fondés avec les collectivités et les divers territoires des campus. »

 

Stratégie immobilière et grands travaux

Ludovic est donc chargé de la stratégie immobilière et des grands travaux de l’université. « Concrètement, ça embrasse tous les volets liés à la technique, au financement, à la soutenabilité des opérations d’acquisition, de construction, de transformation, de renouvellement, de pérennisation ou d’optimisation du patrimoine, aussi bien pour les bâtiments destinés à l’enseignement ou à la recherche que pour ceux à vocation administrative. Et, bien sûr, tous ceux dévolus à la vie étudiante. » Tout cela dans le respect des obligations légales qui s’imposent aux établissements publics ou dans le cadre des accords passés avec des prestataires et des collectivités partenaires. « L’établissement est assujetti à la politique immobilière de l’État, que ce soit pour ses bâtiments en biens propres ou ceux sous convention d’utilisation. »

 

Une solide expérience professionnelle

L’ampleur de la tâche qui incombe à Ludovic s’imagine aisément. Pour la mener à bien, il peut compter non seulement sur les compétences de deux précieux collaborateurs, une chargée d’opération immobilière et un gestionnaire des données patrimoniales et d’efficacité énergétique, mais aussi sur sa solide expérience professionnelle. « J’étais plutôt parti sur une formation professionnalisante en études économiques de la construction, puis l’ingénierie des techniques et des services des immeubles à l’IFIS et l’ingénierie de la maitrise d’œuvre architecturale au département Génie Urbain de l’université. Ensuite, je me suis orienté vers les métiers de la maîtrise d’ouvrage publique, avec un premier poste à la Caisse d’Allocations Familiales, avant de revenir à l’université en 2005 à l’occasion d’une création de poste de conducteur d’opérations ». Par la suite,Ludovic a évolué comme responsable de services de patrimoine immobilier avant d’arriver à son poste actuel.

 

Un large éventail d’expertises et d’activités

Quelques années plus tard, Ludovic n’a rien perdu ni de son énergie, ni de sa motivation. « L’intérêt principal du poste réside dans l’autonomie et la délégation. La mission qui m’est confiée me permet d’embrasser un large éventail d’expertises et d’activités qui dépasse de loin ce qui pourrait se rencontrer dans d’autres types de structures où l’épanouissement personnel, la capacité de pouvoir acquérir de nouveaux savoirs et de se surprendre à découvrir de nouvelles compétences, seraient moins accessibles. La concertation et l’intelligence collective font que nous arrivons à alimenter la machine et à retirer de la valeur ajoutée de ce que nous faisons. » Quant aux perspectives, elles sont, pour reprendre son expression, « cadencées par l’actualité », sur des dossiers comme celui des transitions énergétiques qui nécessitent un traitement à long terme. Gérer le présent en se projetant vers l’avenir, tel est le défi que Ludovic Feron a choisi de relever.